vendredi 3 février 2012

Galileo, le nouveau GPS européen

       Aujourd’hui, dans la course au développement des nouvelles technologies, l’Europe veut se renforcer et être plus compétitive face au géant Américain.

Pour cela les pays Européens ont décidés de créer et de mettre en place un nouveau GPS, « Galileo », qui est un projet civil et non militaire, à la différence de ses équivalents russe et américain.
De plus il est intégralement financé par l'Union européenne, du fait de la défaillance du secteur privé.

Mais Ironie de l'histoire, pour le lancement de ce nouveau GPS, ce n'est pas la fusée européenne Ariane qui est utilisée pour cette mission, mais la fusée russe Soyouz. Celle-ci décollera de la base spatiale de Kourou, en Guyane française, pour la première fois de son histoire (un événement qui pourra être suivi en direct sur le site de l'Agence spatiale européenne). L'opération, baptisée IOV (pour In Orbit Validation), inclut l'envoi de deux autres satellites d'ici à l'été 2012. Ainsi que dix-huit satellites devraient évoluer dans notre orbite durant le courant 2015, ce qui permettra de fournir les premiers services de positionnement.
Le Centre national d'études spatiales (CNES) rappelle que l’objectif du satellite GPS  « Galileo »,  est de doter les Européens de son propre système de navigation par satellite, afin de garantir leurs indépendance en la matière, surtout par rapport au GPS américain qui sont les premiers GPS apparut dans notre générations.

Une fois opérationnel, Galileo pourra être couramment utilisé dans les transports, les opérations de secours et de sauvetage, les travaux publics, la prospection pétrolière, l'agriculture, ou tout simplement associé à la voiture ou au téléphone mobile dans la vie de tous les jours.
Ce nouveau GPS est donc censé fournir une meilleure couverture que le GPS traditionnel grâce à son orbite moyenne (plus de 23 000 kilomètres), une plus grande réactivité et une précision poussée (à 1 mètre près au lieu d'une vingtaine pour le signal GPS non militaire). Il s'appuiera aussi sur Egnos, un autre projet européen, qui corrige le signal GPS grâce à des stations au sol.

 Néanmoins, Galileo ne sera pas un dispositif isolé, puisqu'il sera compatible avec ses concurrents. Comme ils combineront leurs signaux, l'utilisateur ne saura pas forcément qu'il recourt à un satellite Galileo. 

                                                                                                              Mr.   T

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